Edouard et les moulins de Zaventem et Bierges

Edouard apprend également le métier auprès de son père Désiré et devient meunier indépendant à Zaventem au moulin Stockmans avec la spécialisation dans la farine de maïzena (1935-1938).

Le moulin Stockmans est devenu maintenant un magnifique restaurant très renommé.

En 1938, il déménage à Bierges où il loue et rénove le vieux moulin à eau. Le moulin avait un assortiment de trois meules de pierre et une turbine à eau, le tout alimenté par la Dyle.

Le document montre, a gauche, un grand bâtiment de 18ème siècle, qui a disparu peu après suite à la défaillance des pieux sur lesquels il avait été construit.

Pendant la guerre de 1940-45, les gens de Wavre et des environs faisaient la file deux fois par semaine pour une "tartine de saindoux" fort convoitée. Il cuisait du pain en cachette et livrait aussi gratuitement de la farine aux orphelinats de Bruxelles.

Lorsqu'en 1948 le bail de location prit fin et que le propriétaire ( Gustave Jacqmain) ne voulut pas vendre le moulin il déménagea vers les hauteurs de Bierges où il tint le "Café des Sports" jusqu'en 1954 date à laquelle il partit avec sa famille à Dinant. Le complexe du moulin resta vide pendant trois ans et fut vendu en 1952 à André Vromann. Son fils Philippe cessa les activités du moulin en 1977 et commença dans ses bâtiments un commerce florissant de semences jardinières et agricoles, et d'outils agricoles.

Edouard prit l'emploi de concierge et de guide à la citadelle de Dinant jusqu'à sa mort en 1969.

Les six dernières fenêtres sont celles de son appartement dans le citadelle.

Sa soeur Clara le suivra par après et deviendra gérante de l' "Hôtel de la Citadelle". Des dizaines de milliers de touristes et beaucoup d'invités d'honneur, tant Belges qu'étrangers, ont été guidés par Edouard. Il put ainsi guider les Mwamis du Rwanda en présence de plusieurs Ministres et titulaires de hautes fonctions.

Son fils Bernard (+1998) et sa femme Jacqueline et son fils Georges (pendant ses temps libres d'instituteur) sont restés actifs à la citadelle. Jacqueline habite encore maintenant à la citadelle et Georges y guide toujours régulièrement.

Le père et les deux fils furent pendant ce temps de fervents colombophiles et ont remporté de nombreux prix d'honneur.

Les pigeons retrouvaient facilement leur colombier sur le toit de la citadelle.